Elles peuvent s’effectuer en équilibre sur une jambe, sur les orteils mais aussi sur les bras, les mains, les fessiers ou encore la tête.
Expérimenter les postures d’équilibre, c’est travailler sa stabilité, son calme et sa concentration.
Pour tenir une posture d’équilibre, la force est importante.
Si vous pratiquez la posture de l’arbre sur une jambe. Le fait, de développer la musculature en profondeur du bas du corps, de renforcer les muscles des jambes, vous permettra de tenir en équilibre plus facilement.
Toutes les postures de guerriers et triangles par exemple vous y aideront.
D’autre part, l’alignement parfait est vraiment une clé pour tenir les postures , ainsi que la concentration.
Dès que nous relâchons notre attention sur un point au sol, sur notre alignement ou sur notre ancrage à la terre, le déséquilibre survient.
Ce sont ces asanas d’équilbre qui nous permettent le mieux de lâcher le mental, les pensées grâce à la concentration qu’elles nécessitent.
Plus nous les tenons longtemps, plus notre esprit s’apaise, se stabilise.
C’est pourquoi ces postures insufflent un profond sentiment de calme, même si la vigilance est intense.
Ces postures d’équilibre accroissent donc l’équilibre physique, mais aussi émotionnel et psychique puisque toute action effectuée sur le corps physique à une incidence sur le corps mental et toutes les couches de notre être, sur les 5 koshas, enveloppe de l’âme.
Le yoga est une merveilleuse discipline holistique qui considère l’être humain dans toute ses dimensions: physique, énergétique et spirituelle.
Pour tenir les équilibres, il faut également se connecter au centre de gravité de notre corps physique aligné, et rester dans la présence à soi, avec un ancrage au souffle profond dans un état de lâcher prise.
Le centre de gravité des forces physiques dans notre corps, c’est le bas ventre (« hara ») et le bassin.
Finalement, l’équilibre est une attitude intérieure : le fait d’être fermement établi en soi-même.
La notion de tapas et abhyasa (ardeur, discipline, ténacité) dans ces pratiques permettent d’atteindre notre objectif.
Mais vairāgya (le détachement) doit aussi intervenir, car si on est trop dans le désir de réussir, nous bloquons le souffle et la circulation de l’énergie.
Il convient de se détacher des fruits de l’action .
La vue et l’oreille interne sont essentielles à notre sens de l’équilibre, mais notre système proprioceptif y contribue autant.
Certains qualifient la proprioception de « 6e sens ».
Le nom des postures d’équilibre en sanskrit: